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  • CIDH AFRICA

FEMME, AGENT DE DÉVELOPPEMENT ET DE L’INTEGRATION SOCIALE

Dernière mise à jour : 13 oct. 2020

Aucun développement durable ne peut être établir sans la participation effective de la couche féminine dans l’ère socioéconomique de l’Afrique. Beaucoup de cas ont illustrés notre thématique avec le Rwanda qui était un pays de crise mais qui aujourd’hui est une nation qui s’est faite une renommée internationale en matière de développement et de croissance économique. Le Rwanda compose aujourd’hui près de 60% de femmes au parlement et 30% dans le gouvernement et voici ses résultats sont remarquables au niveau africain et mondial.


Nous avons eu à avoir pour la première fois L’Email Pour Le Futur du Dr Dlamini Zuma adressé au Dr Kwame Nkrumah, des projets locaux, nous avons aussi connu l’organisation de nombreuses consultations de jeunes et sommets partout sur le continent, nous avons remarqué une forte motivation des jeunes d’intégrer l’Union Africaine et de la représenter aux plans universitaires et nationales tout simplement parce qu’une femme a pris la tête de la Commission de l’Union Africaine. L’accès des femmes à l’agriculture a augmenté la productivité agricole et a baissé le taux de famine sans aussi oublier que les femmes étaient très organisés entre elles au 19è siècle même avant l’idée de nos pères à se rassembler pour créer l’OUA qui est aujourd’hui l’UA.


La femme doit être placée à la première place dans nos institutions, lors des prises de positions on doit encourager la femme à se prononcer car la société Africaine ne permet pas à la femme de s’exprimer. Dans les différents postes Internationaux, le taux de pourcentage de la femme doit être remarquable, nous devons promouvoir l’éducation de la fille Africaine afin de préparer les femmes pour l’avenir social de nos pays et aussi nous assurer de mettre des barrages contre l’exclusion et la discrimination de ces dernières. Le potentiel réel de la jeune Africaine reste encore une idéologie et non une réalité dans nos sociétés Africaines suite aux pressions de la famille, une éducation bâclée, une absence de formation, le manque de soutien de la part de la société civile et des institutions gouvernementales qui devraient normalement les aider à s’intégrer.


Nous devons donc premièrement promouvoir la culture de la jeune Africaine afin de l’aider à se rendre compte de sa responsabilité envers son pays, établir ensuite des relations concrètes entre les Premières dames de l’Afrique afin qu’elle mette sur pied une commission effective et continuelle qui prendra des décisions et les implémentera concernant le futur de leurs sœurs à la base et d’aider concrètement ces dernières à être autonomes. Il est important et urgent de construire des usines de transformation des matières premières dans les zones rurales d’Afrique afin de favoriser l’autonomie de la femme rurale, amoindrir les couts de la scolarité de la jeune fille jusqu’à son cursus Universitaire et lui donner l’espoir qu’un jour elle aussi pourrait devenir un Dr Dlamini.


L’Afrique d’aujourd’hui est marquée par la présence de milliers d’ONG qui font un travail remarquable à la base dans leurs communautés et bon nombre de ses ONG sont pilotées par des femmes. Ces femmes sont-elles des magiciennes ou des personnages d’une autre planète ? Je ne répondrai pas à cette question car vous et moi connaissons la réponse. Ainsi, nous devons sensibiliser nos gouvernements, sociétés publiques et privées de donner plus de pouvoir de gérance aux femmes quittant Dakar à Cotonou, de Lagos à Addis-Abeba, de Tripoli à Khartoum et de Kinshasa à Johannesburg. L’heure a sonné pour que nous ayons une présence massive des femmes dans les gouvernements d’Afrique, dans nos parlements et dans les sociétés civiles d’Afrique. Nous devons nous assurer que le taux de viol des femmes lors des conflits dans les sociétés Africaines vienne à 0%.


L’Union Africaine en collaboration avec les Etats membres doit s’assurer d’organiser des formations sur le leadership féminin aux jeune filles dans chaque Université et maison de jeunes d’Afrique, elle doit aussi lancer des campagnes à l’encontre de la violence faite aux femmes dans la société Africaine, faire des campagnes Universitaires pour encourager les étudiantes à aller au

bout de leurs études afin de renforcer le pourcentage de la femme dans l’administration. En Afrique, on remarque souvent que les domaines de la Technologie, l’architecture, la politique, les relations Internationales sont des domaines majoritairement représenté par les hommes alors que l’un des objectifs de l’Agenda 2063 est d’avoir une forte représentation des femmes dans tous les secteurs de la société ainsi nous encourageons les femmes à prendre le devant des choses.


Comment pouvons-nous faire pour que la jeune fille qui est dans un village reculé d’une région d’Afrique puisse recevoir les mêmes informations que celle qui est dans une ville huppée de l’Afrique, comment devons-nous faire pour que la jeune fille qui est dans un village d’Afrique ne puisse pas être donné en mariage déjà à l’âge de 14 ans et déjà à 28 ans être maman de 10 enfants, comment pouvons-nous faire pour que dans tous les villages d’Afrique qu’il y ait des librairies et des espaces de jeux afin que la fille du village ne se laisse pas chosifier dès qu’elle fera un tour en ville où nos hommes sont tranchants comme une épée qui vient d’être aiguisé, comment pouvons-nous faire pour que nos femmes puissent bénéficier plus de microcrédits dans les zones rurales, comment pouvons-nous faire pour que nos filles Africaines et femmes Africaines qui se battent pour la paix, l’éducation, la santé, l’agriculture, la presse puissent aussi un jour recevoir un prix Nobel ?


Comment et Comment ? Chacun de vous a la réponse à toutes mes requêtes car vous êtes des sages car en Afrique, il est dit que peu de mots suffissent au sage pour comprendre le message. Le SIDA aujourd’hui est en monté et bon nombre de femmes sont exposées du cout se retrouvent vulnérables car elles ne peuvent pas subvenir à leurs besoins et parfois aux besoins de leurs enfants, ce qui les poussent à se prostituer. Ceci doit connaître une fin immédiate car l’Union Africaine se doit de mettre pression sur les Etats Membres afin qu’il y ait des programmes adéquats et durables dans chaque nation Etat Membre pour que continent ne soit plus exposé à cette souffrance que vit la couche féminine au quotidien. Je suis sûr qu’en 2063, on aura une forte présence des femmes dans les gouvernements, parlements et sociétés civiles d’Afrique mais devons-nous attendre 2063 pour l’avoir ? A ceci, chaque Africain doit commencer à travailler afin que cela ne soit pas un Idéal mais une réalité.


Pour conclure, je partagerai avec vous ma vision pour cette nouvelle ère. Je vois un monde où l’Afrique ne va plus se courber, un monde ou l l’Afrique grâce aux talents de ses enfants sera digne d’être appelé continent de paix, un continent où l’on reconnaitra la place effective de la femme dans la société et dans toutes les administrations de la société où les femmes y seront représentées, un continent de richesse, de créations d’emplois, d’entente et d’égalité.

Je vois une Afrique où la confiance des faibles ne sera plus abusé, où les jeunes ne seront plus des marionnettes qu’on peut utiliser lors des campagnes électorales, une Afrique où tous les peuples auront le même esprit, une Afrique où les forts seront maîtres de la bonté, un pays où mes frères et mes sœurs de la région de l’Afrique de l’ouest, de l’Afrique de l’est, de l’Afrique centrale, de l’Afrique du Nord et des régions restantes seront en mesure de se serrer dans les bras, ou dans chaque nation, chaque gouvernement, chaque royauté, chaque commune, chaque ville, chaque croyance règnera la paix, la prospérité et l’amour. Vive les Femmes Africaines, Vive l’Afrique…


Auteur : John GBENAGNON

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